Véhicules privés à moteur, légers et à usage personnel.
Dans les pays développés, les véhicules légers privés constituent la principale source de mobilité personnelle dans la plupart des zones urbanisées, et notamment dans les banlieues. L'un des principaux défis (et peut-être le principal) pour parvenir à une mobilité durable dans les pays développés est en quelque sorte de préserver les caractéristiques souhaitables des systèmes fondés sur l'automobile tout en réduisant (ou mieux, en éliminant) leurs caractéristiques non durables, parmi lesquelles:
Les conséquences néfastes de l'automobilité pour certains groupes de la société (particulièrement les plus démunis et les plus âgés) qui ne peuvent souvent pas avoir accès aux aspects essentiels de la vie: travail, école, soins, magasins, amis et parents. Dans le cas des plus démunis, la perte d'accès à des opportunités d'emploi est une préoccupation toute particulière. Répondre à ce défi exigera probablement soit d'inverser la baisse de compétitivité des formes "conventionnelles" de transports publics à mesure que baissera la densité démographique urbaine soit, ce qui est plus plausible, de développer de nouvelles formes de transports publics "non conventionnels" et plus appropriés.
La responsabilité des véhicules légers dans les divers problèmes liés à l'environnement et l'écologie. Ces problèmes comprennent l'émission de substances contribuant aux changements climatiques de la planète, l'émission de polluants responsables de problèmes de santé publique au niveau local ou régional, ou les effets des véhicules légers sur d'autres problèmes liés à l'environnement et l'écologie, tels que la pollution des eaux et la destruction des habitats. Parmi ces problèmes, le plus difficile à traiter est probablement celui des changements climatiques de la planète. Bien que les progrès en matière de consommation d'énergie soient certainement possibles sur les voitures privées, il faudra probablement passer à d'autres carburants à base de carbone pour parvenir à des réductions importantes et durables des émissions de gaz à effet de serre du parc de véhicules légers des pays développés.
La responsabilité significative de l'automobile dans les décès et blessures de leurs occupants et de piétons lors d'accidents de la circulation. Bien que le taux de décès par unité d'exposition au risque soit en baisse dans presque tous les pays développés et en chute libre dans certains d'entre eux le vieillissement de la population des pays développés va produire une aug mentation des accidents et des décès liés aux véhicules légers. Il faudra se soucier beaucoup plus des besoins particuliers des conducteurs, passagers et piétons du troisième âge.
La responsabilité de la voiture dans la congestion de bien des zones urbaines des pays développés. Bien que l'infrastructure autoroutière doive être mieux conçue, étendue et entretenue, il est impossible de "construire le désengorgement". Les véhicules vont devoir utiliser les routes de manière plus rentable. Cela peut signifier l'usage généralisé de systèmes de transport intelligents fournissant aux conducteurs de meilleures informations et permettant à plus de véhicules d'occuper un espace donné en toute sécurité. Cela peut aussi signifier l'usage généralisé de taxes de congestion ou d'autres moyens de faire payer l'utilisation de l'infrastructure.
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